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Le message du Saint-Père avait été rendu public le 24 janvier, c'est l'occasion de le relire. Le cardinal Bagnasco a célébré une messe à Rome, en présence d'opérateurs des medias. Extrait de son homélie. (21/5/2012)

La Journée Mondiale des Communications sociales, unique célébration mondiale instaurée par le Concile Vatican II (Inter mirifica, 1963), est fixée, au dimanche avant la Pentecôte (en 2012, le 20 mai).
Le message du Saint-Père pour la Journée Mondiale des Communications sociales est publié traditionnellement le jour de la fête de saint François de Sales, Patron des journalistes (24 janvier).

>>>| A relire ici: http://benoit-et-moi.fr/2012-I/

Hier, à l'issue de la prière du Regina Caeli, le Saint-Père a dit aux fidèles rassemblés Place Saint-Pierre (www.vatican.va):

Chers frères et soeurs,
On célèbre aujourd’hui la Journée des communications sociales, sur le thème « Silence et Parole: chemin d’évangélisation. Le silence fait partie intégrante de la communication, il est un lieu privilégié pour une rencontre avec la Parole de Dieu et avec nos frères et sœurs. J’invite tout le monde à prier afin que la communication, sous toutes ses formes, serve toujours à instaurer avec son prochain un dialogue authentique, fondé sur le respect mutuel, sur l’écoute et le partage.

Pour la même occasion, le Cardinal Bagnasco, Président de la CEI a célèbré une messe dans la basilique romaine de Santa Maria sopra Minerva. Plusieurs opérateurs de communications étaient présents, et parmi eux, le directeur général de la RAI
Voici ma traduction de la dernière partie de l'homélie, plus spécialement adressée aux journalistes.
(http://www.news.va)

L'évangélisation est une forme de communication où l'on apprend à écouter avant même de parler, et où il s'agit de toujours trouver un nouvel «équilibre entre silence, parole, images, sons», comme le suggére Benoît XVI dans son message.
Dans la communication sociale aussi, qui fait l'objet de votre travail, il est nécessaire de trouver un tel «écosystème».
Le silence est en effet la condition de l'écoute de soi, de la contemplation, du discernement, sans lesquels il n'y a pas de vraie liberté, mais on est aspirés par l'environnement et presque anesthésiés par ses sollicitations chaotiques. Aujourd'hui surtout, le flux de l'information toujours plus pressant risque de désorienter et de créer une sorte de saturation du jugement critique qui est comme submergé par la masse de données en notre possession. Le problème n'est pas l'information, mais la capacité de ré-élaborer un sens et donc de saisir une direction par rapport à ce qui se passe: cela nécessite un exercice constant de vigilance et de critique qui n'abdique pas notre liberté et sache prendre en charge la complexité de la réalité. A cela s'ajoute un autre élément qui est la capacité du silence à donner de la substance aux mots que nous utilisons. J'imagine les rythme obligé et pressant de votre travail, certainement pas propice à de longs temps de silence et de méditation, qui restent pourtant un besoin et j'en suis sûr un désir pour chacun de vous. Sans cela , nous savons tous combien il est plus difficile de maintenir droite la barre de notre agir, sans céder à la dictature des opinions.
La capacité d'exercer un sain discernement, la liberté intérieure par rapport aux conditionnements extérieurs, en plus de l'amour pour la vérité respectueuse de tous, dans l'horizon déontologique qui vous caractérise, sont parmi les qualités les plus nécessaires pour une communication qui soit un vrai service à la croissance de la communauté et de l'âme d'un peuple
.

Tandis que je vous remercie de tout coeur pour l'engagement que vous mettez chaque jour dans votre délicate et décisive activité de communication, avec vous, je prie le Seigneur afin qu'il «éclaire les yeux de votre cœur pour vous faire comprendre à quelle espérance il vous a appelés, quels trésors de gloire renferme son héritage parmi les saints, et quelle est l'infinie grandeur de Sa puissance envers nous qui croyons ... "(Ephésiens 1: 18-19).