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Dans "Tracce": Chaque fois qu'il a ouvert la bouche, il m'a surpris. (11/6/2012)

-> Voir ici:
Le Pape à Milan: témoignages vécus (1)

     





http://www.tracce.it/default.asp?id=459&id_n=28862

Chaque fois qu'il a ouvert la bouche, il m'a surpris. J'ai eu devant mes yeux, trois jours d'affilée, ce que signifie «élargir la raison». Le Pape a parlé de tout à partir d'un point de vue surprenant, et avec quelque chose dans ses yeux dont je ne pouvais me détacher.
A la Scala (La IXe Symphonie, à la Scala ), comment peut-on parler de joie avec le tremblement de terre? ... C'était un concert pour lui, et lui, au lieu de remerciements formels, plonge dans la réalité de ces jours et demande: la joie dont parle Schiller suffit-elle? Non, «non pas sur ce ton-là». Ensuite à San Siro, aux confirmants: «Chaque époque est mûre pour le Christ»: à des enfants! Mais qui les regarde ainsi? Qui les traite ainsi?
Et encore, samedi soir, au moment des témoignages, la question des fiancés sur le «pour toujours», et lui qui répond, en parlant du moment où l'on tombe amoureux, et pour faire comprendre ce que c'est vraiment, le compare au vin des noces de Cana (Le mariage, pour toujours? ) ... Et tout devient transparent. Devant la famille grecque qui vit la crise, qui s'attendait à ce qu'il démarre au quart de tour en suggérant trois points «justes» sur le problème? Et dimanche, encore, «Il n'y a pas que l'Eglise qui est appelée à être l'image du Dieu unique en trois personnes,mais aussi la famille». Et je me demande: «La mienne aussi?»
Et encore plus, beaucoup plus ...

Donc, dimanche après-midi, je me retrouve à ne pas vouloir rentrer directement chez moi à partir de Bresso, mais à dire «allons-y, allons sur le chemin de l'aéroport» pour l'attendre encore une fois, avec, au-dedans de moi, «quelque chose» qui dit: «Loin de toi, où irais-je? Toi seul as les paroles qui expliquent la vie».
La même chose qu'il y a deux mille ans.

M. Barenghi