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Dans un diocèse reculé, au pied de l'Himalaya, érigé en 2005 par Benoît XVI et dédié à Saint Joseph, expériences "d'Eglise primitive": et le nombre de fidèles catholiques a augmenté de 40% en 35 ans. Récit de Marco Tosatti (30/6/2012, mise à jour le 1er/7)

Mise à jour: Mon amie Teresa a déniché des informations dans lesquelles je ne peux m'empêcher de voir un signe (cf. http://www.fides.org/).
Le diocèse a été érigé par Benoît XVI le 7 décembre 2005, sous le patronnage de Saint-Joseph, auquel est dédié sa cathédrale...)

     



En Inde, ces miracles «impossibles»

Dans le diocèse de Itanagar, des guérisons inexpliquées se produisent. Et les catholiques augmentent leur présence de 40 pour cent

MARCO TOSATTI
vaticaninsider.lastampa.it (ma traduction)
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Des choses étranges se produisent à Itanagar, un diocèse de l'Inde, au pied de l'Himmalaya, elles ont été rapportées par l'évêque, Mgr John Kattrukudiyl, alors qu'il se trouvait en Allemagne, à l'occasion d'une récente rencontre internationale organisée par «Aide à l'Église en Détresse» (en France AED, en Italie: Aiuto alla Chiesa che soffre, ACS) , l'organisation internationale qui s'occupe des églises et des chrétiens dans les pays où leur situation est la plus difficile.

Selon le prélat les nombreuses guérisons inexpliquées, précédées et causées par les prières, sont la principale cause de l'augmentation extraordinaire des catholiques - 40 pour cent en 35 ans - dans ce coin reculé de l'Inde. L'évêque reçoit fréquemment des rapports de ce genre, et les histoires «me remplissent d'étonnement. J'ai approche de base théologique, et il est facile d''être sceptique sur ce genre de choses. Toutefois, les personnes intéressées sont absolument convaincues de ce qui s'est passé pour eux».

L'évêque a rapporté le cas d'un homme qui a cessé de persécuter l'Eglise catholique après avoir épousé une jeune fille catholique. «Après s'être converti au catholicisme, il lui a été demandé de prier pour un homme paralysé. Il ne voulait pas, mais il l'a fait quand même; le lendemain, l'homme paralytique s'est levé et a marché vers l'église».
Le nouveau converti a été tellement abasourdi par cette expérience miraculeuse qu'il a commencé à fréquenter l'église, et maintenant «c'est un membre très actif de la paroisse».

Mgr Kattrukudiyl est bien conscient du scepticisme avec lequel ces miracles sont en général accueillis; il lui arrive, quand il raconte ces événements, en Europe et ailleurs, que les gens disent, «Hé, l'évêque, tu nous racontes des histoires». Mais en dépit de l'incrédulité «il y a beaucoup d'histoires de guérison qui me sont rapportées, et nous ne pouvons pas les ignorer».

Une explication historico-théologique possible se réfère à la relative fraîcheur de l'église locale. «C'est l'expérience d'une église très jeune qui expérimente la même grâce que l'Eglise au temps des apôtres, lorsque les guérisons miraculeuses étaient monnaie courante, comme l'attestent les livres sacrés.

Selon le prélat, les fidèles de son diocèse ont été témoins de ces guérisons miraculeuses advenues après qu'ils s'étaient rassemblés dans la maison de quelque malade pour qui ils priaient. «Des personnes qui étaient malades depuis longtemps ont été guéries. C'est vraiment une expérience de l'Eglise primitive que ces gens ont vécue».
Aux temps de l'Église primitive, «la guérison par la prière à Jésus, a attiré beaucoup de personnes vers l'Église. C'est une sorte de paix spirituelle qu'ils obtiennent par leur appartenance à l'Eglise».
L'évêque a révélé que le nombre des fidèles catholiques a augmenté de 40 pour cent dans les 35 dernières années. La situation de l'Eglise est maintenant bien meilleure qu'autrefois; non seulement elle est tolérée, mais louée pour ses activités philanthropiques. «Les politiciens ne manquent pas une occasion de faire l'éloge de l'Église pour ses oeuvres humanitaires».