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Espagne: flop des manifs anti-papales

Carlota minimise la prétendue mobilisation massive des habituels "opposants". Mais elle a aussi trouvé des travailleurs contents de la visite! (6/11/2010 - Matin)


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Commençons par le "savoureux" clin d'oeil:

Des travailleurs contents!


Au moins des travailleurs contents de la venue du Pape à Barcelone. Ils ne doivent pas faire de la liste des protestataires de "moi je ne t'attends pas", et notamment de l'UGT (l'Union Générale de Travailleurs qui avait signé le manifeste)!!!!
Bien sûr le chocolat est arrivé en Europe via les Espagnols, et la corporation des pâtissiers confiseurs de Barcelone ne risque pas de nous le faire oublier avec l’énorme Sainte Famille en chocolat (35 kg) qui devrait être présentée au Pape pour dégustation après le déjeuner pris avec les évêques et les cardinaux le 7 novembre à l’issue de la cérémonie de consécration de l’édifice religieux.
(Carlota)

Le flop des grandes manif. antipapes à Barcelone et à Saint Jacques de Compostelle le 4 novembre.
Voir notamment sur le site de El Mundo ici et .
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[…] Les 3000 personnes qui ont rempli la Place de Sant Jaume, beaucoup moins que ce qui était attendu, n’ont pas réussi à neutraliser le son de la petite église de la rue Ferran même s’ils ont démontré que la visite du pape n’est pas précisément quelque chose que tous les voisins de la capitale catalane vont célébrer.

Convoqués par le Mouvement Laïque et Progressiste, homosexuels, athées, anarchistes, féministes, chômeurs, étudiantes et plus ou moins punks, tous se sont regroupés sous le slogan « Moi, je ne t’attends pas ».
Une phrase imprimée sur les bannières, maillots et autocollants, est le premier acte unitaire contre l’usage des fonds publics, - jusqu’à 2,5 millions d’euros, pour la visite du pape et une « euphorie disproportionnée » des administrations pour le voyage.

[…] Parmi les 3 000 personnes, chiffre très éloigné des 10 000 annoncés par les promoteurs de la manifestation, il y avait aussi des politiques comme Jordi Miralles, qui a refusé publiquement d’assister à la cérémonie de dimanche, qu’il considère comme un soutien à une Église qui est « contraire à la reconnaissance des Droits de l’Homme ».

L’humoriste Leo Bassi (Ndt: Italien né à New York, appartenant à une célèbre dynastie du cirque, il est devenu un « célèbre humoriste» dont le fond de commerce, notamment en Espagne, repose en particulier sur ses charges contre l’Église romaine, et sa dénonciation de l’ultra-catholicisme croissant de nos sociétés occidentales [!!]) était présent. Il a d’ailleurs déclaré au journal « El mundo » que « La visite du Pape à la Sainte Famille, qu’ils veulent s’approprier, est une attaque au génie d’Antoni Gaudí » (Ndt: ce serait à pleurer de rire, malheureusement le public habituel de cet homme ne connaît et n’a aucune envie de connaître le vrai Gaudí et non pas celui inventé à des fins idéologiques. Mais les mêmes, ou leurs parents et grands parents ont bien dit, à un moment où l’argumentation était encore porteuse, que le Christ était le premier des révolutionnaires…).

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Pendant ce temps à Saint Jacques de Compostelle quelques centaines de manifestants se sont rassemblés (500 d’après les organisateurs et 200 d’après la police. Et on sait que même la police, d’après les études récentes faites à Paris par l’entreprise espagnole lynce , majore un petit peu les chiffres !). On pouvait lire des pancartes avec : Liberté d’expressionVisite du PapeÉtat policierSi vous voulez la messe que le Vatican la paie - Nous voulons brûler la Conférence Épiscopale car machiste et patriarcale. […]

Le même article rappelle que l’un des groupes qui font partie de la plateforme de protestation à la visite du Pape, le Réseau Féministe Galicien, a présenté mercredi un plainte simultanée auprès des tribunaux de Saint Jacques de Compostelle, La Corogne, Barcelone et Madrid, réclamant que Benoît XVI soit « arrêté quand il se trouvera sur le territoire espagnol » pour être le chef d’une institution qui « couvre les pédérastes de manière systématique et organisée » et qui fait « l’apologie de la violence contre les femmes, de l’homophobie et de la discrimination pour des raisons de genre, de race et d’idéologie politique et religieuse ». (Ndt : Voilà, les femmes qui sont « l’avenir de l’Homme » ! Seigneur Dieu, tu es vraiment infiniment bon de nous avoir donner la parole !)

Espagne, jour J Femme "prêtre" catholique