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L'Eglise et le prix Nobel de médecine (III)

Deux articles percutants du site italien www.rassegnastampa-totustuus.it (10/10/2010)

Voir aussi:
-> L'Eglise et le prix Nobel de médecine
-> L'Eglise et le prix Nobel de médecine (II)



La critique par le Vatican, à travers le président de l'Académie Pontificale pour la Vie, Mgr Carraso de Paula, de l'attribution du prix Nobel de médecine au "père du bébé-éprouvette" a suscité de la part des medias moutonniers une salve d'attaques, allant de la dérision à l'insulte et même à la menace. J'ai lu et entendu de la part de certains histrions médiatiques, des mots qui, s'ils avaient été adressés à d'autres, auraient fini devant les tribunaux.

Il est donc important de proposer des arguments, simples ou sophistiqués, pour contrer ceux qui se contentent d'ânonner servilement les lieux communs du politiquement correct, en espérant que d'autres (même peu nombreux!) les liront et leur feront caisse de résonance.

C'est ce que fait inlassablement, et cette fois encore, le remarquable site italien www.rassegnastampa-totustuus.it dont je me sers souvent ici - j'y avais trouvé en particulier des articles mémorables de Massimo Introvigne (Panique morale) et Antonio Gaspari (l'idéologie verte) .
A lire le premier article, on comprend mieux ce qu'avait voulu dire le courageux prélat (livré dès lors en pâture aux chiens des medias) en observant que " les résultats les meilleurs sont aux yeux de tous " .
Le second article, tiré de Il Foglio nous laisse entrevoir les profits financiers qui se cachent derrière ces pratiques, et surtout un monde terrifiant, où l'homme se substitue au créateur.

On est bien loin des ricanements des sots, qui, faute de réflexion, ne voient dans les nécessaires et dramatiques avertissements de l'Eglise que l'opposition à la science de la part de grenouilles de bénitier obscurantistes.



Ceux qui peuvent ne pas applaudir le docteur Edwards, Nobel de médecine
Libertà e Persona, 4 octobre 2010, Giuliano Guzzo
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Elle est vraiment longue, hélas, la liste de ceux qui peuvent ne pas applaudir Robert Geoffrey Edwards, "père" de la fécondation in vitro, qui vient aujourd'hui de recevoir le prix Nobel de médecine.

Il y manque avant tout les femmes - 82% du total - qui, tout en ayant dépensé une fortune et s'être soumise au peu agréable traitement de stimulation ovarienne, n'ont jamais eu l'enfant tant désiré.

Il manque aussi la femme décédée il y a quelques jours à l'hôpital Buzzi de Milan, suite à une hémorragie, après avoir donné naissance par césarienne à des triplés conçus grâce à une fécondation assistée; et avec elle les dizaines de candidates à la maternité qui, en recherchant un enfant par fécondation assistée, ont malheureusement trouvé la mort.
Parmi les absentes, il faut signaler les mères d'enfants conçus in vitro avec un plus grand risque que d'autres de faible poids de naissance ("Arch Gynecol Obstet", 5/8/2003), de malformations cardiaques ("British Medical Journal" 15/6/2010), de cancer ("Pédiatrics", 7/4/2010), de complications (Gynaecol Can." 28/03:2006), de paralysie cérébrale ("Pédiatrics" 8/2/2006), de séquelles neurologiques, ("Lancet" 9/2/2002).

Ne participaient pas non plus à la fête, pour des raisons évidentes, les embryons - et ils sont un nombre incalculable - créés en laboratoire et jetés en route, parce qu'ils ne sont pas adaptées aux exigences du marché.

 



Et ils appellent cela médecine!
Le Nobel à Edwards et les choryphées du Nouveau Monde
Il Foglio, 5 octobre 2010
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Il peut paraître irrespectueux de rappeler que la technique de fécondation humaine in vitro, qui a valu au britannique Robert Edwards la punition du prix Nobel de médecine, n'était rien d'autre que la mise au point d'une procédure vétérinaire déjà largement utilisée chez les lapins et les vaches. Les choryphées de l'éprouvette , qui, hier, ont célébré leur festival du lieu commun et du mensonge (la FIV ne guérit pas du tout l'infertilité. On tourne sur un nombre de cas encore modeste, étant donné que, 32 années après la naissance du premier bébé conçu in vitro, le pourcentage de réussite de la techniques ne dépasse pas trente pour cent) glissent sur les illusions et les mythes, les rêves de maîtriser la mécanique de la création qui est la vraie "raison sociale" de ces techniques.

Le big bang anthropologique inauguré par Edwards, c'est qu'aujourd'hui on parle de "produit de la conception" et non plus d'enfant. C'est l'idée de la "création" de la vie en laboratoire, un matériel biologique parmi d'autres; c'est la séparation de la procréation du sexe, après que le sexe ait été séparé de la procréation par la contraception; c'est le changement dans la façon de représenter la génération , la relation de parenté, la venue au monde. Des éprouvettes d'Edwards sont sorties les anticipations de ce Nouveau Monde à la Huxley qui aujourd'hui vit grassement de la vente des ovocytes, des ventres à louer, de la fabrication d'embryons humains à des fins de recherche, peut-être hybridés avec des embryons d'animaux, de l'invention de couples de parents du même sexe, d'embryons surnuméraires conservés dans l'azote liquide et ensuite détruits, ou sélectionnés en éprouvette pour obtenir un enfant au code génétique "optimal".

Et ils appellent encore cela médecine!

L'Eglise et le prix Nobel de médecine (II) L'Europe sera islamique