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Pour en finir avec Mesdames Pedotti et Soupa, leurs "jupes", leurs "pieds dans le bénitier", et... leurs entrées à l'antenne française de Radio Vatican (15/6/2012)

>> Cf.
l'Homme Nouveau
>>>
Sur ce sujet, relire aussi l'analyse très argumentée de mon ami François H (benoit-et-moi.fr/ete2010):
Que veut la « Conférence des Baptisé(e)s de France » ? L'Eglise en France menacée de schisme et d'hérésie.


     



"Dénonciation" est un mot qui ne fait pas partie de mon vocabulaire habituel, et qui me déplaît, mais il y a des moments où les bornes de l'indécence étant franchies, il ne reste plus qu'à "dénoncer".
Dans un billet publié fin avril, je relevais avec une certaine perplexité que Madame Pedotti et son histoire du Concile Vatican II avait les honneurs de Radio Vatican en français (cf. la CCBF et Radio Vatican ), dont un internaute naïf pourrait supposer qu'il s'agit de la voix du Pape en France... Que nenni, à ce qu'il semble ici!

Plus récemment, parlant des Vatileaks (cf. Vatileaks: une information totalitaire), et s'extasiant ingénument sur la merveilleuse convergence de vue des habituels pourfendeurs de "Rome" et de la Papauté, elle utilisait le calembour diffamatoire "Curie d'Augias".
Sans parler du communiqué (!!) insolent publié par la CCFB alors que s'amplifiaient les rumeurs d'un accord avec la FSSPX; ni les excuses qu'elle avait adressées à Elkabach, après le passage du cardinal Vingt-Trois (copieusement étrillé) à l'émission politique dominicale d'E1 (cf. FSSPX: la CCBF publie un "communiqué"!)

Liste non exhaustive, et sans doute pas close, hélas.

Le billet du Père Bernard Gallizia, à lire sur l'Homme Nouveau, est à cet égard une oeuvre salutaire de démystification.

(Père Gallizia)

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"Les pieds dans le bénitier" est le titre d'un livre co-écrit par Mesdames Christine Pedotti et Anne Soupa, et paru en novembre 2010. Ce livre aux idées progressistes (possible ordination des femmes, refus d'Humanae Vitae, etc.) a connu un réel succès de librairie. Le ton subversif de ce livre est tout entier dans une déclaration volontairement provocante que l'on trouve en page 113 :
« Il ne s'agit pas d'obéir au pape, à son directeur spirituel ou au Catéchisme de l'Église catholique comme un bon petit soldat, il s'agit de nous laisser ajuster, modeler par la parole de Dieu ».

Mais la parole de Dieu sans le Magistère de l'Église, cela n'a-t-il pas de forts relents de la pensée protestante ?
D'ailleurs, comment obéiraient-elles au pape quand on voit l'image qu'elles en donnent :
« Pour la majorité des jeunes générations, le pape n'est qu'un vieil enjuponné, représentant une institution poussiéreuse qui s'est compromise avec tous les pouvoirs. » (p. 118).

Il est peut-être temps de montrer les vrais visages de ces deux co-auteurs, surtout celui de Madame Christine Pedotti qui vient de publier "La bataille du Vatican". On peut résumer l'esprit de ce livre par un commentaire de Madame Pedotti elle-même :
« Ne nous faisons pas d'illusions, la minorité ne s'est pas tenue pour battue à l'issue du Concile. Elle tenait la place, Rome, et avait bien l'intention de regagner lentement mais sûrement le pouvoir que le Concile lui avait momentanément fait perdre… et petit à petit, petit gain par petit gain, elle l'a fait avec l'énorme bonne conscience d'une administration qui "fait son travail" »
(cf. http://www.baptises.fr/.. , commentaire du 14 février).

Il est important que les fidèles catholiques – ceux qui ont à cœur d’écouter et de défendre le pape, qui acceptent l’encyclique Humanae Vitae, réfutent la possible ordination des femmes et la théorie du genre, et refusent qu’on ironise sur les prêtres traditionnels – connaissent les propos que ces deux femmes, qui s’affirment catholiques, ont tenu en 2009 dans le journal Libération (cf. www.liberation.fr/societe/0101558090-jupe-contre-soutane ).
Au sujet de Madame Pedotti, les lecteurs découvriront avec étonnement les déclarations qu’elle a faites en 2011 sur le site de la Conférence catholique des baptisé-e-s francophones (sur la théorie du genre, cf. www.baptises.fr/..).

* * *

Effectivement, le choix de Libé, pour une profession que je n'ose appeler de "foi" a de quoi laisser perplexe.
Que la rédaction du journal de la gauche caviar la plus férocement cathophobe ait eu l'intention de se payer la tête des deux présumées "grenouilles de bénitier" (qu'elles sont en fait, à leur insu, jusqu'à la caricature) et de tous les catholiques, par la même occasion, est clair dès la première ligne:

A quoi ça ressemble des pétroleuses cathos ? A des «dames catéchistes» ricanent les collègues qui les ont vues débarquer à Libération.

Et on apprend, un peu plus loin, de la même Pedotti, toujours dans Libé:

«J'ai toujours adoré écrire, c'était l'occasion où jamais, j'ai coécrit un polar qui vient de sortir». Le héros vit des aventures pas très catholiques et très sexuelles dans la «glauille» (boue) ardennaise. (La longue patience du sanglier, de Pedotti & Villemot) .

Si seulement elle se contentait d'écrire des polars!! Mais elle doit savoir qu'alors, on ne parlerait pas d'elle, que le livre (co-écrit!) n'aurait même pas été publié, et que c'est sa fausse notoriété de pasionaria qui lui ouvre les portes des medias, et, partant, de l'édition.

J'ajoute que c'est un peu facile de se définir comme "intellectuelles", et de prétendre, en toute inhumilité, qu'on "pourrait en remontrer à Vingt-Tois" (sic!! c'est ce qu'écrit Libé!!) quand on a pour tout bagage un "diplôme de Sciences Po" (qui n'est, rappelons-le pour les lecteurs étrangers, pas une grande école, mais surtout un débouché naturel pour fils ou filles de bonne famille... enfin, avant Richard Descoings!!), et éventuellement une vague licence de théologie pour étoffer un cv maigrelet.

Conclusion du Père Gallizia:

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A travers les divers extraits cités plus haut, on voit que Mesdames Christine Pedotti et Anne Soupa se mettent en dehors de l’Église, tout en voulant rester à l’intérieur pour faire triompher leurs idées.
Mais l’Église n’admettra jamais l’ordination des femmes ou la théorie du genre, laquelle a le dessein d’amener les esprits à accepter l’homosexualité comme une chose normale et non condamnable, contrairement à l’enseignement moral de l’Église qui ne changera pas.
Ces deux « innovatrices » voient-elles qu’elles ne font que reprendre à leur compte certaines revendications anciennes et nouvelles du monde actuel, lesquelles n’ont cependant pas réussi à affaiblir l’autorité spirituelle du Magistère de l’Église auprès des fidèles catholiques et des hommes de bonne volonté ?