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Dans l'attente de l'encyclique

Critiques par anticipation sur Internet (26/6/2009)

 

Lu sur Internet:

Encyclique attendue
En marketing, cela s’appelle le « teasing » [note de moi: Ah bon? propos d'initiés??] : annoncer un événement en plusieurs temps, pour faire monter la tension et susciter la curiosité. (source: http://blog.la-croix.com/rome/... )
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Curieuse façon d'annoncer un message du Pape...
Parler de marketing dans ce contexte, n'est-ce pas un peu déplacé?
Car bien entendu, l'entourage du Pape n'a nullement cherché à "faire monter la tension", et lui prêter une telle intention est au mieux ironique, au pire malveillant. Le "retard" dans la publication a des raisons tout autres, qui ont été à plusieurs reprises évoquées ici (http://benoit-et-moi.fr/2009-I/...) et que l'auteur de l'article ne peut ignorer. On pourrait parler d'un effet du souci de perfection du Saint-Père.
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L'encyclique sur la doctrine sociale de l'Eglise réactualisée n'est donc pas encore sortie.
Et voilà déjà que les lecteurs du journal catholique français de référence en disent tout le mal qu'elle leur inspire, avant même de l'avoir lue. Réactions d'ailleurs inévitables, au vu de la tonalité de l'article, qui les y invitait en toute... ingénuité.
Par exemple, je peux comprendre la réticence à la "charité" (pour quelqu'un qui n'a pas lu l'encyclique Deus Caritas est), opposée à la "justice sociale". Mais l'amour transformé en simple revendication syndicale, n'est-ce pas l'exact opposé du message que le Saint-Père cherche à nous adresser depuis le début de son pontificat?
La "charité", dans notre pauvre vocabulaire de quelques centaines de mots souvent détournés de leur sens initial au nom du politiquement correct (on appelle cela "glissement sémantique", ça fait plus chic...), est un terme qui nous renvoie au paternalisme honni, une relation verticale qui révulse notre intelligence, et notre liberté (a t'on tué le Roi pour autre chose?). Spontanément, c'est une attitude que je rejette, car je veux (je crois) être libre.
Mais dans le monde où nous vivons, le paternalisme (vraiment insupportable) c'est celui que pratiquent les médias, celui qui consiste à penser à notre place, et à nous dire ce qui est bon pour nous, jusque pour notre santé.
Et que signifie "paternalisme" dans une société où les gens attendent (presque) tout de l'état-providence, et ont besoin que l'on organise aussi tout pour eux, y compris les loisirs?
Quand certains parlent de "serviteurs" ou de "factotum" du système, en parlant de l'Eglise (ou de "Rome"? il faudrait alors le préciser...), je suis perplexe.
Je suis entièrement d'accord avec cela: ce n'est pas d'une "encyclique" que le monde a besoin, mais de VRAIS PASTEURS CHRETIENS.

Certes. Mais parlons-nous de la même chose?

Quant à la perspective que l'encyclique ne changera rien: hélas, cela risque d'être trop vrai!!!
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Florilège

Source: http://blog.la-croix.com/rome/..

Je me demande si l'Eglise catholique peut vraiment critiquer radicalement le capitalisme, et la propriété privée...
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Pour l'encyclique, wait and see en effet, mais je n'en aime pas le titre, qui évoque par trop la charité...
Quand les "puissants" comprendront-ils enfin que ce n'est pas de charité que les plus démunis, les plus exclus ont besoin (et beaucoup de salariés sont concernés).
Comme disait Victor Hugo, à la tribune du peuple,"je ne veux pas les misérables secourus, je veux la misère supprimée" ...
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(...) je ne m'attends à rien de très utile pour deux raisons : la façon dont Benoît XVI aborde les choses me semble, en général, complètement à côté des réalités humaines de ce temps : l'obsession doctrinale vicie totalement son regard. Ce n'est pas en passant toute sa vie dans un bureau du Vatican qu'on va au-devant des "hommes de ce temps".
Je pense que l'Eglise aujourd'hui propose des documents complètement désincarnés; qui ressemblent dans leur phrasé à ceux des organisations internationales ou bureaucratiques voire dictatoriales (URSS, ect.). Tout simplement parce que ceux qui les font ne font pas ce qu'ils disent. Et au fond ne sont pas de vrais chrétiens.
...
Nous risquons d'avoir (..) un texte en je ne sais combien de points que les spécialistes de la "doctrine sociale" dissèqueront en comités restreints de "spécialistes" gentiment asservis ou pire serviteurs du système. Tout comme les "experts" dont le Vatican s'entoure sur ces questions et qui, pour la plupart, sont, depuis vingt ans, les factotum du système qu'on leur demande aujourd'hui de changer. Quelle blague ! Je ne cite aucun nom pour ne pas être censuré.
De toute façon, cela ne changera RIEN. NADA. NICHTS. NIENTE. NIHIL Et parce que ce n'est pas d'une "encyclique" que le monde a besoin, mais de VRAIS PASTEURS CHRETIENS.

Une visite chez le Pape Eloge de Paul VI