Jacques Julliard juge le Pape!
Il débat avec Gérard Leclerc sur le Figaro d'aujourd'hui (4/5/2009)
Débat-bidon
Jacques Julliard se permet de juger le Pape!
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Arrivant par hasard sur le site de Fance Catholique, j'y trouve un extrait d'un échange entre Gérard Leclerc et Jacques Julliard, à propos de la "communication du Vatican" (tiens donc, comme c'est original! nous y apprenons que "le premier communicant, c'est Jésus") publié dans LE FIGARO du 4 mai 2009.
Les débats sont devenus très à la mode, que ce soit à travers des livres, ou alors des émissions de radio ou de télévision (exemple: le cardinal Barbarin avec Gilles Bernheim, ou Luc Ferry, l'inénarrable JFK contre Jacques Marseille).
La plupart du temps, ils "opposent" des gens qui sont d'accord sur tout, mais font semblant de s'opposer pour la galerie; ils ne servent à rien.
Lorsque l'un des protagonistes a quelque chose à apporter, ce pourrait être enrichissant (le cardinal Ratzinger a bien accepté de débattre avec Florès d'Acais!), mais dans le cas contraire, c'est presque toujours affligeant.
Ici Jacques Julliard, là Luc Ferry (tiens! ce sont deux compères sur LCI, lors du débat-bidon récurrent du samedi) sont régulièrement invités dans les grands medias. Gérard Leclerc, pourtant un honnête homme, et qui connaît son sujet, jamais.
Je déteste ce que dit Jacques Julliard, lorsqu'il se permet d'évoquer un Pape conservateur, très âgé et souvent mal informé (lui n'est même plus "mal informé", il est simplement largué, et quand il parle de "fracture numérique", il donne envie de s'étouffer de rire!). Tout le reste est d'ailleurs d'un conformisme effarant, qui ne fait pas honneur à sa réputation d'intellectuel, issu d'une prestigieuse grande école...
Je regarde Jacques Julliard (né en 1933, pour parler familèrement, ce n'est pas non plus un perdreau de l'année) faisant semblant de débattre chaque semaine, dans l'optique évoquée plus haut, sur LCI, avec un autre calamiteux penseur, Luc Ferry, qui ne perd pas une occasion pour médire du Pape, dont la stature intellectuelle, qui l'écrase, le met manifestement mal à l'aise.
Je suis désolée mais je vois un vieil homme fatigué, zézayant péniblement, aux cheveux teints, qui enfile les banalités politiquement correctes pour avoir le droit auprès de ses employeurs (du Nouvel Obs, de Jean Daniel, né en 1920!) de radoter la bien-pensance stipendiée.
Si je ne connaissais pas le Pape aussi bien, si je parlais de ce que je ne connais pas, comme il le fait, je dirais, oui, que le Pape est un vieil homme.
Mais ce n'est pas vrai!
Même s'il a 82 ans, le Pape est jeune, dans son coeur, dans ses idées, dans son aspect physique, jusque dans sa démarche, et même ses pires ennemis italiens (car ceux-là le connaissent) en conviennent!
Infiniment plus jeune, en tout cas, que ces "débatteurs" du néant qui passent leur temps à essayer de le démolire.
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Propos recueillis par JEAN-MARIE GUÉNOIS et PAUL-FRANÇOIS PAOLI
Extrait :
L’Église catholique : est-elle en crise ou prophétique ? Qui est le plus en cause dans les controverses récentes : le Pape ou l’Église en tant qu’institution ?
Jacques JULLIARD : L’identification du problème que pose ce Pape au devenir même de l’Église explique les confusions actuelles. Quand j’entends des catholiques dire qu’ils veulent cesser de l’être parce que ce Pape ne leur convient pas ou qu’ils envisagent de se « faire débaptiser », je suis effaré. Être catholique, ce n’est pas être pour le Pape, c’est considérer que le destin collectif de l’humanité est une affaire prioritaire et que le Pape incarne l’unité de l’Église. Nous avons à faire à un Pape conservateur, très âgé et souvent mal informé. Vous allez me dire qu’à la fin de son règne Jean Paul II, aussi, était fatigué. Et il était aussi conservateur. Mais il était bien informé.
Avec de tels soutiens, l'Eglise n'a vraiment pas besoin d'ennemis!!
